1. La construction de cette structure composée de 4 bâtiments, était destinée à accueillir une vingtaine de personnes âgées dépendantes.
Le chantier s’est terminé en 2012, et le matériel prévu pour équiper les chambres est déjà acheté.
Seulement, voilà, le maire n’a pas reçu l’agrément de l’Agence Régionale de Santé. Cet agrément est une autorisation administrative qui vous donne le droit d’héberger des personnes âgées dans votre établissement.
Pourquoi, il n’a pas eu l’agrément, parce qu’au moment de la construction, et de l’aménagement, il n’a pas respecté les recommandations de l’ARS qui fixe les règles et les normes d’habilitation.
Ce non-respect est une négligence inacceptable, et c’est le signe d’une incompétence flagrante du maire et de son équipe.
2. Conséquences de tout cela :
a. Cette construction, et son équipement ont coûté très chers, plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est un investissement lourd qui ne sera pas rentabilisé.
b. De surcroît la commune a dû faire un emprunt sur lequel il faut payer des intérêts, en plus du capital à rembourser, et tout ceci pour rien.
c. Cette maison d’accueil devait créer des emplois, et certains ansois avaient mis leur espoir sur cette structure. Il n’y aura pas un seul emploi.
d. Les ansois sont conscients qu’ils payent beaucoup d’impôts, trop d’impôts. Et voilà qu’ils apprennent que l’argent de leur impôt est gaspillé.
3. La Gestion de cet échec est calamiteuse :
a. En effet, pas moins de 3 délibérations du conseil municipal ont été prises pour sortir une solution de remplacement. Les 2 premières, en date du 10 octobre 2012, et du 06 décembre 2012 se sont soldées par un échec. La première c’était pour transformer la MAPA en un espace de ressourcement, la deuxième c’était pour mettre en place une permanence pour les bénéficiaires du RSA, la 3ème la fédération des autistes pour laquelle il veut brader la location pour un loyer de 4 bâtiments à un prix dérisoire.
b. il a promis, en conseil municipal, d’essayer de vendre de mains en mains le matériel médical, alors qu’il s’agit d’un bien public, payé par les impôts des ansois et ansoises.
c. Donc, le maire se trompe sur toute la ligne, et conduit la commune droit dans le mur.
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UDS Anse-Bertrand www.udsansebertrand.fr Février 2013-N1